Je suis maître de ma vie et de mon bonheur…

« Ne considère jamais comme réalité, l’opinion négative qu’autrui à sur toi »

On a parlé récemment de cette fameuse loi de l’attraction. Je l’ai découverte très tardivement mais je l’ai très vite adoptée. Nul besoin de théories scientifiques complexes pour expliquer ou valider ce phénomène. Tu peux te rendre compte très facilement de son pouvoir. Ce pouvoir passe par la manière dont on se parle dans un premier temps, mais aussi par l’acceptation ou le refus qu’autrui s’adresse à nous d’une certaine manière, sans la nommer, la plupart du temps négative.

Et cela me fait penser à mes voyages avec Georgia pendant lesquels on arpentait les rues pour tester notre pouvoir d’attraction sur la gente masculine, notre mojo comme on disait si bien. Pour ceux qui ne savent pas, le mojo c’est se sentir au paroxysme du bien-être et de la confiance en soi, c’est se sentir tellement en confiance que rien ne peut nous résister. On se sent irrésistible d’une part, et on réussit aussi tout ce que l’on entreprend, on parle sans utiliser les mots et on attire des personnes qui sont subjuguées (ou presque) par notre aura. Rien n’a pourtant changé depuis la veille, on a simplement pris la décision qu’on avait un pouvoir d’attraction et cela s’est vérifié.

Mon passé n’est pas à mon présent..

Héritage familiale, situation socio-économique, blessures amoureuses, orgueil, et tout autres démons du passé m’ont hantés durant une très grande partie de ma vie et m’ont rendu la vie assez difficile, du moins, j’ai accepté qu’ils me tourmentent et qu’ils me retirent toute capacité à être maître de ma propre vie. Dans un tel contexte, dure d’être optimiste, dur de voir la vie du bon côté et de voir ce fameux verre à moitié plein. Pendant longtemps, j’ai été une grande angoissée, j’avais peur du regard des autres, peur que mon conjoint me trompe, peur de ne pas être assez bien, pas assez intéressante, pas assez attirante, pas assez bien pour être aimée. Ces pensées négatives me minaient personnellement et profondément. Je parvenais à masquer ce manque de confiance en moi, je parvenais à dissimuler cette fragile innocence derrière un sourire lumineux et de l’auto-dérision. Cependant, lorsque j’étais face à moi-même et lorsque je m’adressais à Dieu, je n’avais pas de joie de vivre. J’avais des pensées suicidaires que personne ne pouvait soupçonner et loin du regard des autres, je pleurais en silence et j’attendais la mort. Personne ne se doutait de cette supercherie, personne ne se doutait que je mentais à tout le monde et que je cachais derrière mon masque des douleurs inavouables et des plaies encore bien ouvertes. C’est suite à un tragique événement que j’ai réalisé que j’étais mon propre ennemi. J’ai réalisé qu’avec des pensées négatives récurrentes je m’auto-détruisaient. A un moment de ma vie, je me suis donc rapprochée du bouddhisme et du développement personnel. J’ai compris d’une part, que je ne pouvais pas empêcher certaines événements de se produire et que je pouvais simplement les accepter et les affronter. Et d’autre part, j’ai réalisé que je pouvais prendre ma vie en main, vivre le moment présent et laisser le passé au passé…

Mon histoire…

pexels-photo-320266

Ma méthode pour être heureuse ?

Je m’appelle Olga Maria Esperanza Lopez, j’ai décidé d’écrire un livre car j’ai envie de raconter une histoire. Une démarche initialement égoïste que j’assume et que je revendique. Tu vas me suivre tout au long de ces pages, tu vas assister à mon évolution et à toutes les aventures que j’ai vécues.

J’écris ce livre car cette histoire, je la trouve un peu bizarre, pas unique ni exceptionnelle mais pas non plus comme les autres. Cette histoire je te la raconte grâce aux récits de différentes personne, Liliana, Julia mais aussi grâce à d’autres personnes qui ont croisé mon chemin. J’ai porté en moi un poids qui m’a longtemps empêché d’avancer. Je suis passée par des états de paranoïa extrême, d’hypocondrie et même par des envies de mettre fin à ma vie. Et si j’ai décidé d’écrire ce livre, c’est, je te le répète, à des fins complètement égoïstes, du moins dans un premier temps. Dans un second temps, je me dis que je ne suis pas la seule à avoir été témoin d’expériences de vie un peu troublantes, remplies de personnes complètement barges mais aussi par des personnes qui rayonnent et dont je ne me lasse jamais d’observer la lumière. Malgré des débuts difficiles, je sais qui je suis aujourd’hui, je sais ce que je ne veux plus et je n’ai (presque) plus peur d’affirmer mes positions. Alors, si ces quelques lignes peuvent aider ne serait-ce qu’une seule personne, je serai comblée au plus haut point. Je raconte cette histoire avec beaucoup de bienveillance, de douceur mais aussi avec beaucoup d’auto-dérision et énormément d’émotions. Si tu es prêt à entrer dans mon intimité, de voir la vie à travers mes lunettes, une vie sans taboo ni censure, laisse-toi guider au fil de ces pages.

Je m’apprête à ouvrir un chapitre, je m’apprête à me mettre à nue devant vous qui lisez ces quelques lignes. Je vous en prie, accueillez moi avec toute votre bienveillance. Peut-être que personne ne tombera sur ces pages, peut-être que persone ne sera intéressé par cette histoire mais tant pis, voilà, je me lance. Oui, je la ressens une forme d’appréhension, mais il s’agit d’un sentiment que je suis bel et bien prête à affronter. Parler de cette histoire, cela est bien plus qu’une envie, c’est un véritable besoin, un besoin presque vital de partager avec vous ce dont j’ai été témoin. Cette démarche est libératrice, car elle panse sans doute mes plaies et grâce à elle je me sens mieux. Je sais que je peux parler de tout sans me sentir jugée, je sais que je peux être moi-même.

Une famille comme les autres ?

cutting-board-food-food-prep-89247

Juan

Tu ne connais pas la douleur jusqu’à ce tu te fixes dans le miroir avec des larmes coulant sur ton visage et tu te supplies de tenir bon et d’être fort

 

De – 9 mois à 0 an

10 octobre 1987 – 21h30

L’histoire commence un soir d’automne dans un quartier de classe moyenne de Barcelone. Tu sais, une de ces nuits où il fait plutôt froid dehors. Une nuit d’automne où les feuilles ne cessent de danser sur la mélodie du vent. Alors que Juan s’était rendu à ses fameuses soirées escoba y aguardiante hebdomadaires avec ses camarades de toujours, ses partenaires de jeux. Liliana, sa femme, quant à elle était restée à la maison pour s’occuper de ses enfants comme elle le faisait si souvent. C’était un de ces soirs d’automne où la nuit était noire et épaisse, la lumière de la lune peinait même à éclairer les rues. Et Liliana se disait qu’elle serait bien sortie elle aussi avec ses amis…. Elle n’avait pas ce luxe car elle était à la tête d’une famille de trois enfants et elle s’occupait d’eux, comme si elle n’avait pas d’époux. Sa réelle raison de vivre ? Fernando, l’aîné, qui s’avérera être un enfant si malheureux et un adulte amer souffrant d’un besoin terrible de s’affirmer. Il n’était d’ailleurs pas très heureux d’avoir deux petites sœurs. Londres, une petite fille timide et réservée qui deviendra une femme fragile et désorientée. Elle détestera et jalousera toute sa vie sa petite sœur Julia. Et malgré son fort caractère, Julia quant à elle, était le petit rayon de soleil de la famille. Tout le monde l’aimait, cela se ressentait et elle le rendait bien en retour. Elle affichait tout le temps un sourire et une bonne humeur qui illuminait tous ceux qui la regardait. Ah quel petit angel. On se demande bien comment trois enfants, issus d’une même famille, et éduqués, me semblerait-t-il de la même manière, ont décidé de prendre des chemins si éloignés les uns des autres et en arriver presque à se haïr.

Ce soir-là, Liliana avait décidé de faire plaisir à ses enfants en organisant une soirée hamburgesa qui était tant attendue. Des hamburgers faits maison s’il vous plaît. Attention, parce que Liliana Cornelia Lopez en était fière. Pas de Quick ni de Mac Donald. Savez-vous pourquoi ? Liliana Cornelia Lopez n’allait jamais au restaurant. Non parce qu’elle n’en avait pas l’occasion, il s’avère que ne retirait aucun plaisir à y aller. Elle répétait même souvent qu’elle préférait manger ce qu’elle cuisinait, « Porque no se que hay dentro », disait-elle.

Les enfants étaient tout excités, « Des frites, des frites et des hamburgers », criaient-ils en dansant. Pas n’importe quelles frites, des frites succulentes, fondantes et tellement délicieuses à la patate douce. Ni les potatoes ni les happy meals ne pouvaient rivaliser avec les frites à la patate douce de la mama. Confia en mi.

 

Laisser un commentaire